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Neuvaine au Précieux Sang de Jésus-Christ

23 juin 2017

POURQUOI UNE NEUVAINE AU PRÉCIEUX SANG DE JÉSUS ?

“Je vous demande de prier afin que l’humanité contemporaine fasse l’expérience de la force du sang du Christ versé sur la Croix pour notre salut !” (Exhortation du pape Benoît XVI le 5 juillet 2006)

Neuvaine officielle du 23 juin 2017 (Sacré-Coeur de Jésus) au 1er juillet (fête du Précieux Sang de Jésus), mais vous pouvez la faire toute l’année. (livret ici )

TEXTE DE LA NEUVAINE
Dans nos retraites nous commençons tous nos temps de prière par cette prière. «Seigneur Jésus-Christ viens nous recouvrir de ton Précieux Sang ; viens recouvrir ces lieux et toutes les personnes présentes ici et dans nos cœurs. Nous nous plongeons esprit, âme et corps dans ton Précieux Sang, Jésus de Nazareth, car c’est lui qui nous apporte la protection, le salut et la paix.»
En effet, l’expérience nous montre que cette prière apporte la protection indispensable contre les forces des ténèbres. Nous ne voyons pas l’invisible, mais la prière au Précieux Sang pose sur nous un bouclier invisible et infranchissable aux esprits mauvais.
Souvenons-nous de cette parole de saint Paul. « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.
Car nous n’avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre les princes de ce monde de tĂ©nèbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir rĂ©sister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmontĂ©. » (Eph 6, 10-13)

C’est la raison pour laquelle nous vous proposons cette neuvaine au Précieux Sang de Jésus. En effet, si nous sommes exposés à une situation difficile et que nous pressentons l’action puissante des forces du Malin et de notre péché, il nous faut prendre les bonnes armes. la foi, la parole de Dieu, la prière. Fixons nos regards uniquement sur Jésus qui par son sang versé nous donne la victoire sur toutes les actions du Prince des ténèbres.

Demandons Ă  notre Seigneur JĂ©sus de faire couler son PrĂ©cieux Sang sur toutes les situations difficiles afin qu’il apporte sa paix, sa guĂ©rison et sa victoire !

Prière et parcours biblique, vivons cette neuvaine avec grande joie et grande reconnaissance. Laissons-nous laver et purifier totalement et laissons Jésus par son Sang Précieux réaliser son œuvre de Salut !

Vous pouvez vivre toute la neuvaine ou lire simplement le livret (photo) pour nourrir votre méditation et votre prière.

LE SENS DU PRÉCIEUX SANG.

L’Histoire de l’Église, c’est l’histoire du PrĂ©cieux Sang. « C’est par lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons Ă©tĂ© rachetĂ©s; c’est par Son propre Sang que le Christ est entrĂ© une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rĂ©demption Ă©ternelle, » dĂ©clare saint Paul, le premier docteur du PrĂ©cieux Sang.

Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le prolongement du PrĂ©cieux Sang de JĂ©sus-Christ. Chacun d’eux ne pouvait-il pas rĂ©pĂ©ter avec saint Paul: « J’achève en ma propre chair ce qui manque aux souffrances de JĂ©sus-Christ. » ?

Aussi est-ce Ă  bon droit que la liturgie sacrĂ©e cĂ©lèbre le PrĂ©cieux Sang durant tout le cours de l’annĂ©e. Par le sacrifice des autels, Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ne cesse de rĂ©pandre sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais misĂ©ricorde. Il Ă©touffe la voix des crimes des pĂ©cheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils bien-aimĂ© soit le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d’un si haut prix nous est donnĂ©, non avec parcimonie, mais avec une gĂ©nĂ©rositĂ© divine.

Incomparable Victime prĂ©parĂ©e par l’Éternel, l’Enfant-Dieu commence Sa mission de RĂ©dempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosĂ©e de la sueur de Son sang adorable. Au prĂ©toire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublĂ©s de la flagellation. Sa tĂŞte n’est pas Ă©pargnĂ©e, les Ă©pines qui y sont enfoncĂ©es l’inondent et l’empourprent de Son sang.

Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du RĂ©dempteur sont marquĂ©s par des traces de sang. Ce PrĂ©cieux Sang jaillit encore avec effusion au moment oĂą les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collĂ©s Ă  Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percĂ©s par de gros clous qui fixent Son saint corps Ă  la croix, quatre fleuves de sang fĂ©condent la terre dessĂ©chĂ©e et maudite par le pĂ©chĂ©. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s’ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.
RachetĂ©s Ă  un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des crĂ©atures. Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de Son sang; n’effaçons pas les marques d’une si glorieuse servitude. Puisqu’Il a rachetĂ© notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d’amour et ne rompons pas un marchĂ© qui nous est si avantageux. Lorsque le prĂŞtre offre ce PrĂ©cieux Sang sur l’autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages.

(TirĂ© de: Frères des Ecoles ChrĂ©tiennes, Vies des Saints, Edition 1932, p. 229; Edition 1903, p. 639-640 — L’abbĂ© Jouve, Ă©dition 1886, p. 499-500)

Chaque jour, à chaque messe, le prêtre prononce ces paroles de la consécration du calice. «Ceci est le calice de Mon Sang qui sera versé pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés». Par ces paroles, le prêtre rappelle la valeur expiatoire du Sang de Jésus.
En effet, le Sang de JĂ©sus a une valeur universelle pour effacer les pĂ©chĂ©s de tous les hommes de tous les temps. c’est le rachat de tous les hommes par le Sang de JĂ©sus.
Autrefois le 1er juillet de chaque année nous fêtions le Précieux Sang de Jésus.

Dieu a besoin de nous…

Saint Augustin le rĂ©sume de façon admirable en disant. «Dieu qui t’a rachetĂ© sans toi, ne te sauvera pas sans toi». Le rachat par le Sang du Christ est universel et indĂ©pendant de notre volontĂ© tandis que l’accueil de ce Salut par ce mĂŞme Sang n’est pas universel et il dĂ©pend de notre bonne volontĂ©. L’application de la vertu universelle du Sang de JĂ©sus Ă  chaque âme se fait tout spĂ©cialement par la frĂ©quentation des sacrements et en particulier par la rĂ©ception du baptĂŞme, de la confession et de l’Eucharistie.
Le Sacrement de RĂ©conciliation a Ă©tĂ© instituĂ© pour Ă´ter le principal obstacle au salut. le pĂ©chĂ© mortel. Or c’est le Sang de JĂ©sus qui efface le pĂ©chĂ©. Chaque fois qu’une âme reçoit l’absolution sacramentelle, elle se plonge dans le Sang de JĂ©sus sans lequel il n’y a de salut pour personne. A chacune de nos confessions, pensons Ă  ce Sang qui nous purifie de nos pĂ©chĂ©s et nous dĂ©livre du Mal.
Aimons aussi le Saint Sacrifice de la Messe qui met Ă  notre disposition gratuitement le Corps et le Sang de JĂ©sus-Christ.

Au cours de cette neuvaine, en plus de nos intentions personnelles, nous allons invoquer le Précieux Sang du Seigneur sur toutes les personnes qui ont besoin d’être libérées de l’influence des forces démoniaques (esprits de mort, de sorcellerie, de divination, possession, envoûtement…), ainsi que toutes les personnes qui font assez souvent des cauchemars, toutes les personnes tourmentées par des esprits qui veulent les pousser au suicide ou aux avortements…
Nous connaissons certainement dans notre entourage de telles personnes enchaînées, ou toutes celles qui se rendent prisonnières, soit par leurs fréquentations de sectes, de médiums, voyants, pseudo-guérisseurs, groupes ésotériques…
Que le Sang Précieux de Jésus-Christ les délivre définitivement du Malin !

• Invoquons spécialement le Précieux Sang du Christ sur notre pays et sur le monde. Que le Sang Précieux de Jésus-Christ délivre définitivement les hommes des influences du mal…
Que le Sang Précieux de Jésus-Christ brise tout ce qui a été construit de maléfique dans notre pays et dans le monde !

• Nous prierons pour toutes les personnes gravement malades (celles qui ont des maladies incurables), pour toutes les personnes qui ont des maladies du sang (cancers de toutes sortes ainsi que les kystes et fibromes…), leucémies, anémies, VIH-SIDA, tuberculose… ; pour tous les malades du cœur ; pour toutes les personnes stériles. Nous prierons aussi pour toutes maladies dans nos familles.
Que le Sang Précieux de Jésus-Christ, Sang Divin, coule dans les veines de tous ces malades, restaure les organes et les parties malades, et leur procure soulagement et guérison.

* Nous prierons pour tous les malades spirituels, tous ceux qui refusent de reconnaître Jésus comme Seigneur et Sauveur, tous ceux qui refusent de recevoir les Sacrements de l’Eglise Catholique. le Baptême, le Mariage à l’Eglise, le Sacrement de Réconciliation, et tous ceux qui ne peuvent pas participer à l’Eucharistie ou encore recevoir la Communion… Invoquons la puissance agissante du Sang Précieux de Jésus-Christ sur toutes ces personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se convertir, ainsi que sur les incroyants.

Cette Neuvaine au Précieux Sang est puissante et agissante.
Elle va l’être encore plus, puisque nous allons la faire durant neuf jours, ce qui va occasionner de grandes grâces dans notre vie et dans celle de ceux pour qui nous prions.
N’ayons pas peur, car le Sang du Christ, vainqueur du Mal, vient déjà nous revêtir et nous entourer de Sa protection. Avant de commencer notre prière, nous allons donc invoquer le Sang Précieux de Jésus-Christ sur nous-mêmes, sur les membres de nos familles et sur tous nos proches…

Nous allons plonger esprit, âme, corps toute notre vie passée, présente et future dans le Précieux-Sang du Christ.

Que notre Salut nous soit assuré par la Puissance du Précieux Sang de l’Agneau Immolé ; que nous soyons libérés de tout blocage dans notre vie, de tout lien ancestral, de toute influence du mal dans notre vie, de toutes les peurs qui nous paralysent.

Que le Sang-Précieux de Jésus-Christ nous garde et nous protège tous, aujourd’hui et à jamais. Amen !

COMMENT FAIRE CETTE NEUVAINE ?

Chaque jour, suivre les Ă©tapes 1 Ă  5

NB. Si vous en avez le désir vous pouvez ajouter selon votre coeur les litanies au Précieux San g ou la consécration au Précieux Sang.
Ces prières sont insérées pour que l’on s’en serve fréquemment afin de renouveler cette dévotion au Précieux Sang de Jésus tout au long de l’année.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

1. Actions de grâces et Louanges avec cette prière :

« Ô Sang Très Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, source de la vie éternelle, prix et rançon de l’univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du Trône de la Suprême Miséricorde, je vous adore profondément.
Je voudrais, s’il était possible, compenser les injures et les outrages que vous recevez continuellement de la part des hommes, et surtout de la part de ceux qui osent blasphémer. Qui pourrait ne pas bénir ce Sang d’une valeur infinie, ne pas être enflammé d’amour pour Jésus qui l’a répandu ?
Que serais-je devenu, si je n’avais été racheté par ce Sang Divin, que l’amour a fait sortir jusqu’à la dernière goutte des veines de mon sauveur ?
Ô Amour immense, qui nous avez donné ce baume salutaire. Ô Baume inestimable, qui provient de la source d’un amour infini !
Je vous en conjure, que tous les cœurs et toutes les langues vous louent, vous bénissent et vous rendent grâce, maintenant, toujours, et dans l’éternité. »
Amen !

2. Demandons pardon à DIEU Miséricordieux puis disons cette prière :

« Seigneur mon Dieu, je vous supplie de couvrir de votre Amour misĂ©ricordieux l’humanitĂ©, coupable et souffrante afin que repentante, elle revienne Ă  vous toute entière, par les mĂ©rites infinis du Sang PrĂ©cieux de votre Divin Fils et la mĂ©diation du CĹ“ur Douloureux et ImmaculĂ© de Marie.
Seigneur JĂ©sus, par votre Sang divin j’accueille le pardon de mes pĂ©chĂ©s. Que ce Sang très PrĂ©cieux coule sur toute l’humanitĂ© souffrante et tout sera purifiĂ© et renouvelĂ© sur cette terre de pĂ©chĂ©. Amen. »

3. Appel à l’Esprit-Saint
Invocation ou chant à l’Esprit-Saint de votre choix. Par exemple :
Viens, Consolateur souverain
Hôte très doux de nos âmes,
Adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur le repos ;
Dans la fièvre, la fraîcheur ;
Dans les pleurs le réconfort.
O lumière bienheureuse,
Viens remplir jusqu’à l’intime
Le cœur de tous tes fidèles.
Lave ce qui est souillé,
Baigne ce qui est aride,
Guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
RĂ©chauffe ce qui est froid,
Rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi
Et qui en toi se confient,
Donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
Donne le salut final,
Donne la joie Ă©ternelle.
Amen !
(SĂ©quence de la PentecĂ´te, extrait)

4. Lecture de la Parole de Dieu
Lire chaque jour de la neuvaine le texte correspondant.
– 1er jour. Genèse 22, 6-14. L’Agneau pour l’Holocauste
– 2ème jour. Exode 12, 1-14 et 21-27
– 3ème jour. Exode 24, 1-11
– 4ème jour. Jean 6, 47-58
– 5ème jour. Matthieu 26, 26-29
– 6ème jour. Jean 19, 17-36
– 7ème jour. EsaĂŻe 53 et 1 Pierre 1, 17-21
– 8ème jour. Epitre aux HĂ©breux 9, 1-28
– 9ème jour. Apocalypse St Jean 5, 1-10 et Apocalypse 7, 9-17

La Parole de Dieu ne change pas, elle est éternelle et DIEU est fidèle dans tout ce qu’Il dit, Il tient Ses promesses. Depuis des millénaires, Il a parlé par les prophètes et Il a annoncé au monde la venue d’un sauveur et c’est par Son Sang versé que nous avons tous été rachetés. Découvrons le plan de Dieu au travers la sainte Bible.
A la fin de la lecture de la Parole vous trouverez un bref commentaire pour alimenter votre méditation.

– La lecture du 1er jour Genèse 22, 6-14 :
« Abraham prit le bois de l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac, lui-mĂŞme prit en mains le feu et le couteau et ils s’en allèrent tous deux ensemble. Isaac s’adressa Ă  son père Abraham et dit. « Mon père. » Il rĂ©pondit. « Oui, mon fils » – « Eh bien, reprit-il, voilĂ  le feu et le bois, mais oĂą est l’agneau pour l’holocauste. » Abraham rĂ©pondit. « C’est Dieu qui pourvoira Ă  l’agneau pour l’holocauste, mon fils », et ils s’en allèrent tous deux ensemble. »
Quand ils furent arrivĂ©s Ă  l’endroit que Dieu lui avait indiquĂ©, Abraham y Ă©leva l’autel et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham Ă©tendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’Ange de YahvĂ© l’appela du ciel et dit: « Abraham. Abraham. »
Il rĂ©pondit. « Me voici. » L’Ange dit: « N’Ă©tends pas la main contre l’enfant. Ne lui fais aucun mal. Je sais maintenant que tu crains Dieu: tu ne m’as pas refusĂ© ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bĂ©lier, qui s’Ă©tait pris par les cornes dans un buisson, et Abraham alla prendre le bĂ©lier et l’offrit en holocauste Ă  la place de son fils. A ce lieu, Abraham donna le nom de « YahvĂ© pourvoit », en sorte qu’on dit aujourd’hui: « Sur la montagne, YahvĂ© pourvoit. »

Commentaire. Abraham, le Père des croyants (homme de foi) fait une rĂ©vĂ©lation prophĂ©tique Ă  son fils. « Dieu se pourvoira lui-mĂŞme de l’Agneau pour l’holocauste ». Abraham prophĂ©tisait dĂ©jĂ  le sacrifice de JĂ©sus, qui est l’Agneau pour l’holocauste vĂ©ritable. Le sacrifice d’Isaac prĂ©figure celui de JĂ©sus-Christ. Ils sont tous les deux fils bien-aimĂ©s de leur père, fils de l’Ancienne Alliance avec les Juifs et de la Nouvelle Alliance avec l’humanitĂ©. Les deux fils seront tous deux chargĂ©s du bois de l’holocauste et conduits sur une montagne et Abraham conclura en mettant en association ces deux holocaustes par cette parole. » A la montagne de l’Éternel il sera pourvu ». (Verset 14)

– Lectures du 2ème jour Exode 12, 1-14 :
Le Seigneur dit Ă  MoĂŻse et Ă  Aaron au pays d’Égypte. « Ce mois sera pour vous en tĂŞte des autres mois, il sera pour vous le premier mois de l’annĂ©e. Parlez Ă  toute la communautĂ© d’IsraĂ«l et dites-lui. Le dix de ce mois, que chacun prenne une tĂŞte de petit bĂ©tail par famille, une tĂŞte de petit bĂ©tail par maison. Si la maison est trop peu nombreuse pour une tĂŞte de petit bĂ©tail, on s’associera avec son voisin le plus proche de la maison, selon le nombre des personnes. Vous choisirez la tĂŞte de petit bĂ©tail selon ce que chacun peut manger. La tĂŞte de petit bĂ©tail sera un mâle sans tare, âgĂ© d’un an. Vous la choisirez parmi les moutons ou les chèvres. Vous la garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute l’assemblĂ©e de la communautĂ© d’IsraĂ«l l’Ă©gorgera au crĂ©puscule. On prendra de son sang et on en mettra sur les deux montants et le linteau des maisons oĂą on le mangera. Cette nuit-lĂ , on mangera la chair rĂ´tie au feu; on la mangera avec des azymes et des herbes amères. N’en mangez rien cru ni bouilli dans l’eau, mais rĂ´ti au feu, avec la tĂŞte, les pattes et les tripes. Vous n’en rĂ©serverez rien jusqu’au lendemain. Ce qui en resterait le lendemain, vous le brĂ»lerez au feu. C’est ainsi que vous la mangerez: vos reins ceints, vos sandales aux pieds et votre bâton en main. Vous la mangerez en toute hâte, c’est une pâque pour YahvĂ©. Cette nuit-lĂ  je parcourrai l’Egypte et je frapperai tous les premiers-nĂ©s dans le pays d’Égypte, tant hommes que bĂŞtes, et de tous les dieux d’Egypte, je ferai justice, moi YahvĂ©. Le sang sera pour vous un signe sur les maisons oĂą vous vous tenez. En voyant ce signe, je passerai outre et vous Ă©chapperez au flĂ©au destructeur lorsque je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-lĂ , vous en ferez mĂ©moire et vous le fĂŞterez comme une fĂŞte pour YahvĂ©, dans vos gĂ©nĂ©rations vous la fĂŞterez, c’est un dĂ©cret perpĂ©tuel.

Commentaire. Cette lecture relate les consignes que donne le Seigneur à son serviteur Moïse pour l’immolation de l’agneau de la Pâque des Juifs. « Ce sera un agneau mâle, sans défaut et sans tâche… immolé entre deux soirs… on le mangera avec des pains sans levain et des feuilles amères… le sang vous servira de signe… vous prendrez un bouquet d’hysope…vous conserverez le souvenir de ce jour et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel, comme une loi perpétuelle pour vos descendants. »
Jésus est l’Agneau pascal, sans défaut et sans tache, car sans péché. C’est l’Agneau immolé à quelques heures du Sabbat des juifs qui était tout proche. La communion (l’Hostie) est le pain sans levain, et les feuilles amères rappellent l’acidité du vinaigre donné à Jésus sur une branche d’hysope. Il y a aussi la même consigne donnée par le Seigneur à ses disciples comme celle donnée à Moïse. « ceci est le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, vous ferez cela en mémoire de Moi » (voir aussi lecture du 4ème jour Jean 6, 47-58).

Lecture du 3ème jour Exode 24, 2-11 :
MoĂŻse vint rapporter au peuple toutes les paroles de YahvĂ© et toutes les lois, et tout le peuple rĂ©pondit d’une seule voix; ils dirent: « Toutes les paroles que YahvĂ© a prononcĂ©es, nous les mettrons en pratique. »
MoĂŻse mit par Ă©crit toutes les paroles de YahvĂ© puis, se levant de bon matin, il bâtit un autel au bas de la montagne, et douze stèles pour les douze tribus d’IsraĂ«l.
Puis il envoya de jeunes Israélites offrir des holocaustes et immoler à Yahvé de jeunes taureaux en sacrifice de communion.
MoĂŻse prit la moitiĂ© du sang et la mit dans des bassins, et l’autre moitiĂ© du sang, il la rĂ©pandit sur l’autel. Il prit le livre de l’Alliance et il en fit la lecture au peuple qui dĂ©clara. « Tout ce que YahvĂ© a dit, nous le ferons et nous y obĂ©irons. » MoĂŻse, ayant pris le sang, le rĂ©pandit sur le peuple et dit: « Ceci est le sang de l’Alliance que YahvĂ© a conclue avec vous moyennant toutes ces clauses. »

Commentaire. Ce texte présente Moïse qui dresse « l’autel et immole les taureaux en sacrifice d’action de grâces, fait la lecture du Livre de l’Alliance, et présente le sang comme celui de l’alliance avec l’Eternel ». Cette scène préfigure l’Eucharistie qui signifie « action de grâces » où se déroulent à la fois la Liturgie de la Parole et l’Eucharistie, et où Jésus présente son Sang comme celui de l’Alliance nouvelle et éternelle.

Lecture du 4ème jour, dans Jean 6, 47-58 : “En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, celui qui croit a la vie Ă©ternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères, dans le dĂ©sert, ont mangĂ© la manne et sont morts ; ce pain est celui qui descend du ciel pour qu’on le mange et ne meure pas. Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra Ă  jamais. Et mĂŞme, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde. »
Les Juifs alors se mirent à discuter fort entre eux; ils disaient: « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger? »
Alors JĂ©sus leur dit. « En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie Ă©ternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. De mĂŞme que le Père, qui est vivant, m’a envoyĂ© et que je vis par le Père, de mĂŞme celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Voici le pain descendu du ciel ; il n’est pas comme celui qu’ont mangĂ© les pères et ils sont morts ; qui mange ce pain vivra Ă  jamais. »

Commentaire. Dans ce texte Jésus parle de son Corps et de son Sang, sources du Salut éternel. Aux Juifs, en Egypte, le sang a servi de signe sur les maisons pour leur salut devant le passage de l’ange destructeur envoyé par l’Eternel pour frapper. Jésus, quant à lui, est « le signe qu’il donne pour cette génération qui lui demandait un signe, comme Jonas a été un signe de conversion pour les habitants de Ninive ». (Luc 11, 29-32). Comme Jonas, demeuré pendant 3 jours dans le ventre de la baleine, le Christ englouti dans le ventre de la terre, après avoir versé son Sang, demeure pour nous un signe de conversion et de salut.

Lecture du 5ème jour Matthieu 26, 26-29 :
« Or, tandis qu’ils mangeaient, JĂ©sus prit du pain, le bĂ©nit, le rompit et le donna aux disciples en disant. « Prenez, mangez, ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant. « Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va ĂŞtre rĂ©pandu pour une multitude en rĂ©mission des pĂ©chĂ©s.
Je vous le dis, je ne boirai plus dĂ©sormais de ce produit de la vigne jusqu’au jour oĂą je le boirai avec vous de nouveau, dans le Royaume de mon Père. »

Commentaire. Texte central de la Bible et de la messe ce texte nous présente l’institution de la Sainte Cène, où Jésus inaugure l’Eucharistie. Après avoir rendu grâce, il présente son Sang qui est le « Sang de l’Alliance répandu pour la rémission des péchés du monde. »

Lecture du 6ème jour Jean 19, 25-36 :
Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
JĂ©sus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit Ă  sa mère: « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voici ta mère. » Dès cette heure-lĂ , le disciple l’accueillit chez lui.
Après quoi, sachant que dĂ©sormais tout Ă©tait achevĂ© pour que l’Ecriture fĂ»t parfaitement accomplie, JĂ©sus dit. « J’ai soif. »
Un vase Ă©tait lĂ , rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une Ă©ponge imbibĂ©e de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, JĂ©sus dit: « C’est achevĂ© » et, inclinant la tĂŞte, il remit l’esprit.

Comme c’Ă©tait la PrĂ©paration, les Juifs, pour Ă©viter que les corps restent sur la croix durant le sabbat – car ce sabbat Ă©tait un grand jour -, demandèrent Ă  Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait Ă©tĂ© crucifiĂ© avec lui. Venus Ă  JĂ©sus, quand ils virent Ă©tait dĂ©jĂ  mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le cĂ´tĂ© et il sortit aussitĂ´t du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend tĂ©moignage – son tĂ©moignage est vĂ©ritable, et celui-lĂ  sait qu’il dit vrai – pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivĂ© afin que l’Ecriture fĂ»t accomplie :
Pas un os ne lui sera brisé.
Et une autre Ecriture dit encore :
Ils regarderont celui qu’ils ont transpercĂ©.

Commentaire. Ce texte nous présente la fin de la Passion du Christ avec la mort de Jésus. C’est l’accomplissement de la Parole proclamée depuis des millénaires par les patriarches et les prophètes. Jésus dit. « tout est accompli » et il rendit l’esprit » (verset 30). Cependant, il restait un dernier grand acte pour que le rachat se fasse totalement, il manquait l’élément le plus important. il fallait que le Sang Précieux de l’Agneau Pascal coule. Belle inspiration donnée au soldat (même si pour lui c’était uniquement pour s’assurer de la mort de Jésus), mais tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8, 28).Sans le savoir, ce soldat, par son geste, a fait couler ce Sang Précieux sur notre terre assurant ainsi notre salut véritable. « Il sortit alors du sang et de l’eau (verset 34) et ces choses sont arrivées afin que l’Ecriture fût accomplie (verset 36) ».

Lecture du 7ème jour, Isaïe 53, 1-5 :
Qui a cru ce que nous entendions dire, et le bras de YahvĂ©, Ă  qui s’est-il rĂ©vĂ©lĂ©. Comme un surgeon il a grandi devant lui, comme une racine en terre aride ; sans beautĂ© ni Ă©clat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eĂ»t sĂ©duits ; objet de mĂ©pris, abandonnĂ© des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu’un devant qui on se voile la face, mĂ©prisĂ©, nous n’en faisions aucun cas.
Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il Ă©tait chargĂ©. Et nous, nous le considĂ©rions comme puni, frappĂ© par Dieu et humiliĂ©. Mais lui, il a Ă©tĂ© transpercĂ© Ă  cause de nos crimes, Ă©crasĂ© Ă  cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guĂ©rison.

Commentaire. Dans ce texte Isaïe prophétise sur la Passion du Christ, un Christ défiguré, méconnaissable, portant nos souffrances. Jésus semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie livre sa vie en sacrifice définitif pour apporter le Salut final. Notons bien ici que c’est par ses blessures que nous trouvons la guérison. Alors plongeons nos blessures et nos souffrances dans ses plaies ouvertes pour nous afin qu’en jésus nos blessures soient glorifiées.

Lecture du 8ème jour, Hébreux 9, 11-28 :
Le Christ, lui, survenu comme grand prĂŞtre des biens Ă  venir, traversant la tente plus grande et plus parfaite qui n’est pas faite de main d’homme, c’est-Ă -dire qui n’est pas de cette crĂ©ation, entra une fois pour toutes dans le sanctuaire, non pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, nous ayant acquis une rĂ©demption Ă©ternelle. Si en effet du sang de boucs et de taureaux et de la cendre de gĂ©nisse, dont on asperge ceux qui sont souillĂ©s, les sanctifient en leur procurant la puretĂ© de la chair, combien plus le sang du Christ, qui par un Esprit Ă©ternel s’est offert lui-mĂŞme sans tache Ă  Dieu, purifiera-t-il notre conscience des oeuvres mortes pour que nous rendions un culte au Dieu vivant.
VoilĂ  pourquoi il est mĂ©diateur d’une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance, ceux qui sont appelĂ©s reçoivent l’hĂ©ritage Ă©ternel promis. Car lĂ  oĂą il y a testament, il est nĂ©cessaire que la mort du testateur soit constatĂ©e. Un testament, en effet, n’est valide qu’Ă  la suite du dĂ©cès, puisqu’il n’entre jamais en vigueur tant que vit le testateur. De lĂ  vient que mĂŞme la première alliance n’a pas Ă©tĂ© inaugurĂ©e sans effusion de sang. Effectivement, lorsque MoĂŻse eut promulguĂ© au peuple entier chaque prescription selon la teneur de la Loi, il prit le sang des jeunes taureaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine Ă©carlate et de l’hysope, et il aspergea le livre lui-mĂŞme et tout le peuple en disant. Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a prescrite pour vous. Puis, de la mĂŞme manière, il aspergea de sang la Tente et tous les objets du culte. D’ailleurs, selon la Loi, presque tout est purifiĂ© par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de rĂ©mission.
Il est donc nĂ©cessaire, d’une part que les copies des rĂ©alitĂ©s cĂ©lestes soient purifiĂ©es de cette manière, d’autre part que les rĂ©alitĂ©s cĂ©lestes elles-mĂŞmes le soient aussi, mais par des sacrifices plus excellents que ceux d’ici-bas. Ce n’est pas, en effet, dans un sanctuaire fait de main d’homme, dans une image de l’authentique, que le Christ est entrĂ©, mais dans le ciel lui-mĂŞme, afin de paraĂ®tre maintenant devant la face de Dieu en notre faveur. Ce n’est pas non plus pour s’offrir lui-mĂŞme Ă  plusieurs reprises, comme fait le grand prĂŞtre qui entre chaque annĂ©e dans le sanctuaire avec un sang qui n’est pas le sien, car alors il aurait dĂ» souffrir plusieurs fois depuis la fondation du monde. Or c’est maintenant, une fois pour toutes, Ă  la fin des temps, qu’il s’est manifestĂ© pour abolir le pĂ©chĂ© par son sacrifice. Et comme les hommes ne meurent qu’une fois, après quoi il y a un jugement, ainsi le Christ, après s’ĂŞtre offert une seule fois pour enlever les pĂ©chĂ©s d’un grand nombre, apparaĂ®tra une seconde fois – hors du pĂ©chĂ© – Ă  ceux qui l’attendent, pour leur donner le salut.

Commentaire. Ce texte nous rappelle l’historique des deux Alliances (ancienne et nouvelle) et les ordonnances liĂ©es au culte. il fallait un sacrificateur, une victime expiatoire et le sang de cette victime (un agneau sans tache, un agneau sans dĂ©faut). C’est par le Sang de JĂ©sus, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons Ă©tĂ© rachetĂ©s ; c’est par Son propre Sang que le Christ est entrĂ© une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rĂ©demption Ă©ternelle.
Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. Il est le seul Sacrificateur saint qui peut entrer dans le Saint des Saints, car Il est Homme et Dieu, c’est Lui seul qui pouvait être l’Agneau sans tache ; il fallait que cet homme soit pur et sans péché.
L’unique solution ne pouvait venir que de JĂ©sus, le seul homme saint, car il est Dieu. Voici l’Homme. C’est Lui, l’unique Agneau sans tache et sans dĂ©faut, qui pouvait enlever le pĂ©chĂ© du monde. Par amour pour nous et par obĂ©issance Ă  Son Père, Il se livre en sacrifice.
La Bible dit. » C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifices ni offrandes, mais tu m’as formĂ© un corps. Tu n’as agrĂ©Ă© ni holocaustes ni sa-crifices pour le pĂ©chĂ©, alors j’ai dit. « Voici, je viens pour faire, Ă´ Dieu, ta volontĂ©. » Il abolit ainsi la première loi pour Ă©tablir la seconde. » (HĂ©breux 10, 5-9 et Psaume 40, 7-9)

Lectures du 9ème jour, Apocalypse St Jean 5, 1-10 : Et je vis dans la main droite de Celui qui siège sur le trĂ´ne un livre roulĂ©, Ă©crit au recto et au verso, et scellĂ© de sept sceaux. Et je vis un Ange puissant proclamant Ă  pleine voix: « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux. » Mais nul n’Ă©tait capable, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, d’ouvrir le livre et de le lire. Et je pleurais fort de ce que nul ne s’Ă©tait trouvĂ© digne d’ouvrir le livre et de le lire. L’un des Vieillards me dit alors: « Ne pleure pas. Voici: il a remportĂ© la victoire, le Lion de la tribu de Juda, le Rejeton de David; il ouvrira donc le livre aux sept sceaux. »
Alors je vis, debout entre le trĂ´ne aux quatre Vivants et les Vieillards, un Agneau, comme Ă©gorgĂ©, portant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu en mission par toute la terre. Il s’en vint prendre le livre dans la main droite de Celui qui siège sur le trĂ´ne. Quand il l’eut pris, les quatre Vivants et les 24 Vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, les prières des saints; ils chantaient un cantique nouveau :
« Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus Ă©gorgĂ© et tu rachetas pour Dieu, au prix de ton sang, des hommes de toute race, langue, peuple et nation ; tu as fait d’eux pour notre Dieu une RoyautĂ© de PrĂŞtres rĂ©gnant sur la terre. »

Et Apocalypse 7, 9-17 :
Après quoi, voici qu’apparut Ă  mes yeux une foule immense, que nul ne pouvait dĂ©nombrer, de toute nation, race, peuple et langue; debout devant le trĂ´ne et devant l’Agneau, vĂŞtus de robes blanches, des palmes Ă  la main, ils criaient d’une voix puissante. « Le salut Ă  notre Dieu, qui siège sur le trĂ´ne, ainsi qu’Ă  l’Agneau! » Et tous les Anges en cercle autour du trĂ´ne, des Vieillards et des quatre Vivants, se prosternèrent devant le trĂ´ne, la face contre terre, pour adorer Dieu; ils disaient. « Amen !
Louange, gloire, sagesse, action de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen. »
L’un des Vieillards prit alors la parole et me dit. « Ces gens vĂŞtus de robes blanches, qui sont-ils et d’oĂą viennent-ils. » Et moi de rĂ©pondre. « Monseigneur, c’est toi qui le sais. » Il reprit. « Ce sont ceux qui viennent de la grande Ă©preuve: ils ont lavĂ© leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trĂ´ne de Dieu, le servant jour et nuit dans son temple; et Celui qui siège sur le trĂ´ne Ă©tendra sur eux sa tente. Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif ; jamais plus ils ne seront accablĂ©s ni par le soleil, ni par aucun vent brĂ»lant. Car l’Agneau qui se tient au milieu du trĂ´ne sera leur pasteur et les conduira aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »

Commentaire. Tout est accompli. La mort est morte. La souffrance et le mal aussi. Ces lectures proclament l’Agneau immolé, Jésus-Christ, comme le « seul digne de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car il a racheté les hommes par son Sang versé.
Pour cela, Dieu l’a Ă©levĂ© en gloire et toutes les crĂ©atures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, disent: A celui qui est assis sur le trĂ´ne, et Ă  l’Agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! » Et avec eux, Ă©tablis dans cette gloire, se trouve « la foule des saints, revĂŞtus de robes blanches… ils ont lavĂ© leurs robes, et ils les ont blanchies dans le Sang de l’Agneau… Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif. » C’est la promesse de JĂ©sus dans Jean 6, 54, (lecture du 4ème jour).
C’est la promesse que notre Seigneur et notre Dieu fait aussi à chacun de nous.

Que le Sang précieux de Jésus-Christ nous délivre, nous garde et nous protège éternellement !
Amen !

5. Prière quotidienne au Précieux Sang

C’est par la voix de votre Sang, Ă´ Seigneur JĂ©sus que je viens vous presser, vous so-lliciter, vous importuner… Trop de grâces, trop de misĂ©ricordes ont jailli de vos plaies pour que je n’espère pas jusqu’Ă  la fin en l’efficacitĂ© du Sang qui en dĂ©coule !
Donc, Ă´ JĂ©sus, par votre Sang sept fois rĂ©pandu – par chacune des gouttes du prix sacrĂ© de ma rĂ©demption, – par les larmes de votre Mère ImmaculĂ©e, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière (dire maintenant vos intentions de prière au Seigneur JĂ©sus, en invoquant la puissance de son PrĂ©cieux Sang…)
O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolĂ© tant de souffrances, guĂ©ri tant d’infirmitĂ©s, relevĂ© tant de courage, n’aurez-vous pas pitiĂ© d’une âme qui crie vers vous du fond de ses angoisses. Oh non, cela est impossible !

Encore un soupir de mon cĹ“ur, et de la plaie du VĂ´tre, Ă´ JĂ©sus, va s’Ă©chapper, dans un flot de Sang misĂ©ricordieux, la grâce que je dĂ©sire tant. O JĂ©sus, hâtez le moment oĂą vous changerez mes pleurs en allĂ©gresse, mes gĂ©missements en actions de grâces !
Très Sainte Trinité, écoutez la voix du Sang de Jésus, et faites-moi miséricorde.
Amen !

Prière de Mère Catherine-Aurélie-du-Précieux-Sang
Imprimatur Arthur Douville, Évêque de S.-Hyacinthe (Canada) le 5 novembre 1948.

Fin de la neuvaine

Thierry Fourchaud
La Bonne Nouvelle
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